La RSE, une démarche d'engagement et un outil de performance

La RSE qu’est-ce que c’est ?

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Selon la définition du ministère de l’Economie, les entreprises qui pratiquent la RSE cherchent à avoir un impact positif sur la société tout en étant économiquement viable. Pour cela, les entreprises peuvent se baser sur la norme ISO 26000 qui propose 7 axes à inclure en stratégie RSE.

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La stratégie peut s’organiser autour des catégories suivantes : la gouvernance de l’organisation, les droits de l’Homme, les relations et conditions de travail, l’environnement, la loyauté des pratiques, les questions relatives aux consommateurs et les communautés et le développement local.

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Dans les prochaines parties vous pourrez retrouver les limites de la RSE qui conduisent au Greenwashing. Et ensuite quelques idées de solutions à implémenter au sein de votre entreprise pour chaque thématique.

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RSE et greenwashing

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La RSE est un phénomène qui existe depuis de nombreuses années mais qui s’est intensifié avec la crise du Covid-19. En effet, depuis les années 1960, il est possible de trouver des ouvrages littéraires exposant des théories en RSE. Depuis ces années-là, certaines personnes essaient d'alerter sur nos façons de produire et de consommer. Cependant, avant l’année 2020, le terme RSE était beaucoup moins utilisé, voire méconnu du grand public. Il était possible de la retrouver dans des lois qui obligeaient les entreprises à produire moins de CO2 ou bien qui les obligeaient à inclure des personnes mises à l’écart en société.

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Ces différents projets d’inclusion sociale et de défense de l’environnement prenaient surtout place dans des petites entreprises. Les grands groupes étaient plus amenés à échapper aux lois grâce à leurs nombreuses implantations dans différents pays.

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Pendant la crise sanitaire, il a été observé en France un changement dans la consommation, la volonté de consommer plus local. Les Français ont notamment été forcés à changer leurs comportements dus aux problèmes d’approvisionnement des produits provenant d’Asie. À la sortie des confinements, il a été possible d’observer, un revirement de situation du côté des grandes entreprises. En effet, les consommateurs ayant changé leur perception de la consommation, ils faisaient plus attention à la provenance des produits et aux engagements des entreprises.

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Ainsi, lors de sessions shopping post-confinement, il était possible de trouver de nombreuses boutiques qui proposaient des vêtements en matières recyclées, avec une production européenne.

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C’est à ce moment-là qu’est apparu le greenwashing (écoblanchiment) qui regroupe l’ensemble des techniques marketing qu’utilisent des entreprises qui cherchent à paraître plus écologiques et éthiques mais qui en réalité ne le sont pas.

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Certaines entreprises ont souhaité surfer sur la vague écologique, sans pour autant changer leur façon de produire. Pour se présenter comme des entreprises plus écologiques, certaines marques ont usé de stratèges en marketing et communication. Des techniques parfois mensongères ou bien qui ne reflètent pas la réalité. Par exemple, certains grands groupes de prêt-à-porter ont proposé des gammes de vêtements éco-responsables. Cependant dû au manque d’informations sur la provenance des matériaux et leur fabrication, il était facile de les accuser de Greenwashing.

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Les techniques sont nombreuses, en voici quelques-unes : mensonges, promesses non tenues, mots vagues, manque d’informations et de transparence, faux labels, manque de preuves, faire croire en l’exclusivité alors que c’est imposé par la loi.

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Ces pratiques qui visent à tromper le consommateur sont interdites par le droit français et par celui européen. Jusqu’à maintenant, la publicité mensongère était réglementée, avec des obligations précisément définies. Néanmoins, elle n’était que très peu sanctionnée. Désormais grâce à la Convention Citoyenne pour le Climat, il a été décidé de voter une Loi Climat et Résilience. Cette législation sera une des premières à réglementer le greenwashing. Parmi les articles qui concernent les pratiques commerciales trompeuses, il sera désormais interdit d’affirmer de fausses informations sauf en cas de preuves contraires. Les sanctions seront également renforcées avec d’un côté une condamnation financière (amendes) et réputationnelle. Cette nouvelle contient de nombreux autres éléments en faveur des consommateurs, de l’environnement et de la transparence des entreprises.

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Finalement, lorsqu’une entreprise souhaite démarrer une démarche RSE, il est important d’être attentifs à chaque détail pour ne pas tomber dans le Greenwashing. Parfois, vouloir s’engager réellement signifie dans un premier temps mettre des moyens financiers. Adopter une voie écologique ne se fait pas du jour au lendemain. Pour ces raisons, certaines entreprises peuvent être effrayées des moyens à mettre en place surtout des premiers résultats. En effet, il est possible qu’au début de l’implémentation il y ait une réduction des profits pour une augmentation des investissements. Mais la RSE n’est pas toujours coûteuse sur le long terme et c’est ce que nous allons vous expliquer dans le prochain point.

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Pourquoi mettre en place une démarche RSE ?

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Que ce soit pour des raisons législatives ou bien des avantages commerciaux, une stratégie RSE est un outil qui peut apporter beaucoup à une entreprise. Non seulement cela contribue au bien-être des employés, mais c’est également un indicateur de performances. Parmi ses nombreux avantages, en voici quelques-uns.

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Une stratégie qui allie impact environnemental positif et développement économique permet à une entreprise de se démarquer de ses concurrents. En effet, comme nous l’avons mentionné plus haut dans l’article, les consommateurs sont plus attirés par les entreprises qui ont des engagements et un impact plus mesuré sur l’environnement. De plus, afficher clairement ses intentions en matière d’environnement s’inscrit dans une démarche de transparence envers ses clients. Ce sont des pratiques de plus en plus appréciées et recherchées. Les clients se sentent plus conscients et investis dans leur achat lorsqu’ils savent exactement ce qu’ils achètent. La RSE et la transparence vont de pair et c’est ce qui plaît aux consommateurs, surtout lorsqu’ils peuvent avoir confiance en la marque.

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S’engager dans la RSE signifie également changer les méthodes et outils de travail afin qu’ils soient plus respectueux de l’environnement et des employés. Parfois il faut changer toute une chaîne de production, utiliser de nouveaux matériaux. Ce sont de tels changements qui peuvent entraîner des innovations. En effet, le département Recherche et Développement de l’entreprise pourra proposer de nouveaux produits qui correspondent à ses nouvelles valeurs. Ces innovations pourront également porter sur de nouveaux marchés et donc potentiellement une augmentation des profits.

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Ensuite, il faut prendre en compte l’augmentation de l’intérêt des investisseurs pour les entreprises eco-friendly. Les investissements dans le green se multiplient, même si pour le moment ceux qui rapportent le plus sont toujours les plus polluants. Certaines banques, pour elles-mêmes s’inscrire dans des démarches de RSE, proposent des investissements dans des projets verts.

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L’innovation est également un argument fort pour les investisseurs. Si une entreprise est inscrite dans une démarche de production à faible émission, avec une politique d’inclusion et de bien-être au travail et des produits innovants, elles à toutes ses chances pour gagner des investisseurs. Il est possible de voir cela comme un effet de mode. Cependant, il faut prendre en compte les impacts positifs que cela amène.

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Enfin, la mise en place de politique RSE au sein des employés peut leur donner un élan de motivation et attirer les nouveaux talents. En effet, la RSE propose un allègement des conditions de travail basé sur un meilleur équilibre vie professionnelle et personnelle. L’entreprise prend davantage en compte la qualité de vie au travail ce qui améliore la relation entre les employés et les managers. Sur le long terme c’est une stratégie de fidélisation des employés. Selon une enquête de 2020 publiée par le Medef, 68% des salariés d’une entreprise avec une politique RSE se voient toujours y travailler dans 3 ans.

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D’un point de vue nouvelles recrues, la RSE attire car elle répond à de nouveaux besoins professionnels : la recherche de sens dans le travail. Se sentir utile et créateur d’impact positif dans la société, c’est ce que de plus en plus de jeunes travailleurs recherchent. De plus, une étude menée par Afnor explique que 78% des répondants estiment que la RSE permet aux entreprises d’innover et d’être plus attractive.

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Tous ces arguments montrent à quel point la stratégie RSE peut être pérenne pour les entreprises. Entre la fidélisation des employés, le développement d’innovations et surtout l’amélioration de l’attractivité pour les nouveaux talents. C’est un système qui fonctionne sur le long terme. D’autant plus que les enjeux environnementaux et sociétaux ne disparaissent pas, au contraire, ils s’accentuent. En montrant leur engagement RSE, les entreprises se rallient à des luttes plus globales autour des inégalités et de l’environnement.

Quelques idées à mettre en place

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Voici quelques idées en lien avec la première partie de cet article. Rappelons que ces thématiques sont issues de la norme ISO 26000.

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Dans la catégorie concernant la gouvernance de l’organisation, il serait possible de mettre en place la semaine de 4 jours (lien article) comme discuté lors d’un article précédent. Proposer plus de transparence et moins de bureaucratie, au sein d’une même entreprise.

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Ensuite pour les droits de l’Homme, il pourrait être intéressant pour une entreprise de signer des conventions, soutenir financièrement des associations et défendre de façon active les droits de l’homme.

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Au niveau des relations et des conditions de travail, c’est un aspect qui s’améliore chaque année. En proposant des team building. En mettant au cœur des relations le respect et l’égalité. Pour les conditions de travail, les entreprises peuvent proposer des outils adaptés, de dernière génération, pour éviter des problèmes de santé liés à des outils anciens et usés.

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Concernant l’environnement, une des solutions envisageables est de proposer une politique zéro carbone ou bien dans un premier temps une forte réduction des émissions carbone. Utiliser des matériaux plus écologiques et de provenance locale.

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La loyauté des pratiques pourrait également concerner la transparence entre concurrents. Cela peut passer par le respect des prix du marché pour éviter la concurrence déloyale.

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Respecter ses consommateurs en proposant des produits de qualité au juste prix. Pour ce faire, il est conseillé d’éviter le Greenwashing car il trompe les consommateurs et est illégal.

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Les communautés et le développement local devraient être au cœur de l’intégration dans les entreprises. Pour des exemples concernant la France, produire localement le tissu pourrait coûter plus cher mais promettre la qualité aux consommateurs. En ne visant aucun pays, les entreprises pourraient aider l’intégration des populations locales qui ont été maltraitées et exploitées.

Enfin, voici deux outils faciles d’utilisation et qui sont engagés dans la plantation d’arbres : le moteur de recherche Ecosia qui promet de planter des arbres au bout d’un certain nombre de recherches. Créée en 2012, l’entreprise a dépassé plus de 100 millions d’arbres plantés en 2020.

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Une autre application qui correspondrait à un WhatsApp écologique, s’appelle Treebal. Créée cette année en France, l’application propose de reverser la moitié de ses revenus pour la plantation d’arbres.